Avant même les rencontres officielles au complet, mardi soir à Buckingham Palace et mercredi dans un golf de luxe en périphérie de Londres, le président américain s'en est pris à ce jugement, le qualifiant de très insultant.
Une série de passes d'armes entre Donald Trump, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan a aggravé la zizanie au sein de l'Otan mardi, avant le sommet de son 70e anniversaire, l'affaiblissant face à la montée en puissance de la Russie et de la Chine.
Le président français Emmanuel Macron a dit mardi que la Turquie travaillait "parfois avec des intermédiaires de l'EI", l'organisation Etat islamique, lui reprochant de combattre à présent les Kurdes alliés de la coalition internationale en Syrie contre les islamistes. "Et parfois ils travaillent avec des intermédiaires de l'EI", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec Donald Trump. "Personne n'a besoin de l'Otan plus que la France", a-t-il affirmé, critiquant par ailleurs durement la volonté de Paris de taxer les géants technologiques américains.
Le milliardaire républicain compte rencontrer le premier ministre britannique, un homme très compétent, mais il a assuré ne pas vouloir se mêler de ces élections. Une session de travail de trois heures est prévue. Le président français a appelé l'Otan à clarifier sa stratégie en matière de lutte contre le terrorisme. Il l'a dit au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg jeudi à Paris.
Emmanuel Macron a jugé début novembre l'OTAN en état de " mort cérébrale " après l'offensive lancée le mois précédent par Ankara dans le nord-est de la Syrie sans aucune concertation avec les alliés, mais avec l'assentiment du président américain. Emmanuel Macron a en outre déploré que les deux derniers sommets aient été " uniquement consacrés à savoir comment on pouvait alléger le coût financier pour les États-Unis ".
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Comme il est d'usage, l'USTR a en outre annoncé une période de consultations publiques . Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.
Donald Trump veut maintenir la pression sur les alliés pour leur faire respecter leur engagement de consacrer 2 % de leur PIB pour leur budget militaire en 2024.
" Quand je suis arrivé (en 2016), j'étais en colère contre l'OTAN".
Hôte de la rencontre, le premier ministre britannique Boris Johnson doit, selon son porte-parole, appeler les 29 pays membres à rester unis pour que l'OTAN puissent s'adapter aux défis à venir.
S'il s'est félicité d'avoir "obtenu 130 milliards de dollars", en référence à la somme que le Canada et les membres européens auront ajoutée aux budgets de la défense en quatre ans, M. Trump s'est dit insatisfait.

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